Le Pavillon des Orchidées, à visiter jusqu’au 31 janvier

© National Art Museum of China, Beijing

À l’occasion de l’Europalia Chine qui a lieu cette année à Bruxelles, et dans le cadre du cours, nous les élèves d’Histoire 4h de la 6T2 et quelques élèves de 5ème, avons visité l’exposition “Le Pavillon des Orchidées” qui présente la calligraphie chinoise.

Cela commence par une brève explication de l’évolution des caractères chinois – du plus primitif, dans lequel il est encore possible de reconnaitre un idéogramme jusqu’au plus simplifié – celui qu’on emploiera pour prendre des notes. Le caractère choisi pour exemple était celui signifiant “calligraphie” et effectivement, on pouvait, avec un peu d’imagination, distinguer dans le plus ancien une main tenant un pinceau.

Par la suite, nous avons pu voir une des plus anciennes traces de l’écriture chinoise – des signes gravés sur des carapaces de tortue (+/- 1600 avant J.-C.) ! Nous avons également contemplé beaucoup de manuscrits, la reconstitution d’un atelier de scribe… pour finalement apprendre le secret du titre de l’exposition.

Je vous laisse la surprise de découvrir par vous-mêmes l’histoire de ce “Pavillon des Orchidées” en visitant l’exposition. Sachez simplement qu’il s’agit d’un recueil de poésie manuscrit, dont la préface est l’œuvre de calligraphie chinoise la plus célèbre et est considérée comme la plus belle. Bien sur, nous avons pu voir une copie, l’original ayant disparu il y a très longtemps…

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La suite nous présentait la calligraphie, devenue art. Nous avons vu des peintures représentant soit des calligraphes, soit ayant quelque part sur elles quelques caractères, probablement ayant un rapport avec l’œuvre d’art…

La dernière partie nous présentait la calligraphie dans l’art aujourd’hui. Des artistes contemporains qui “jouent” avec les caractère, entre celui qui en recouvre toute une feuille blanche jusqu’à ce qu’elle devienne noire ou celui encore qui trace ses caractères avec beaucoup de soin pour ensuite faire une boule de sa feuille de papier et la suspendre à un fil…

L’exposition était très intéressante et tout ce qu’on a vu en valait la peine. Allez-y donc sans hésiter, vous aurez l’occasion d’apprendre pourquoi l’écriture est si importante en Chine et vous pourrez voir une magnifique œuvre d’art représentant de l’eau, simplement, dans divers états (œuvre en quatorze tableaux réalisée par Ma Yunan, dynastie Song du Sud). Elle n’est jamais sortie de son musée à Pékin et n’en sortira probablement plus.

L’exposition a lieu au Musée Royal des Beaux-arts à Bruxelles, elle se termine le 31 janvier.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’exposition.

Maria Barouh (6T2)

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