Une école belge du Maroc en visite au Collège
Si vous connaissez le collège Jean XXIII, il ne fait aucun doute que vous connaissez son programme d’immersion en anglais. Que vous y participiez ou non, vous ne pouvez nier qu’il s’agit là d’une des particularités de notre école. Particularité dont nous sommes assez fiers ! Et cela, d’autres l’ont compris aussi…
En l’occurrence, les « autres » dont il est question dirigent le réseau Établissements scolaires Belges au Maroc, ou EBM.
Attendez, quoi ? Il y a des écoles belges au Maroc ? Et quel rapport avec l’immersion au collège ? Si vous vous posez ces questions en ce moment, bonne nouvelle : cet article a justement pour but d’y répondre. Fantastique, non ?
Premièrement : il y a bien des écoles à programme belge au Maroc, depuis 2014 pour la plus ancienne. Dans deux villes plus précisément : Casablanca (fondamentale et secondaire), et Rabat (fondamentale). Elles accueillent respectivement environ 1000 et 500 élèves. Le programme est celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais avec en plus des cours de langue et de culture arabe, et des cours d’histoire et de géographie du Maroc. Pour plus d’informations à propos de ce projet : www.ecolebelge.org
Quant à la seconde question, elle mérite un peu plus d’explications. Il faut savoir que l’école de Rabat ouvrira bientôt une section secondaire. Or, une idée est d’y proposer l’immersion en anglais. Mais avant de lancer un tel projet, quoi de mieux qu’une petite visite dans une école où l’immersion est déjà en place, et où elle va plutôt bien, afin de pouvoir poser ses questions ? En tant qu’ancien directeur de Mater Dei, l’un des instigateurs du projet a donc pensé à…
Et c’est ainsi que le lundi 25 novembre 2019, nous avons reçu la visite de trois hôtes venus du Maroc. Première étape de la visite : présentation du projet d’immersion au collège. Seconde étape : visite de différentes classes d’immersion. Nos invités ont donc pu retourner sur les bancs de l’école, littéralement, pour assister à un cours de sciences de 3e, et à deux cours d’histoire, de 4e et de 6e. Une occasion de se rendre compte du niveau des cours donnés qui, justement, n’était pas donné. Troisième étape : réunion avec un bon nombre de professeurs d’immersion, afin de voir ce que cela donne de l’autre côté des bancs. Avant-dernière étape : échange avec des élèves de tous horizons, avec pour point commun d’avoir fait le choix de l’immersion. On y a parlé de la difficulté que cela représente, des intérêts d’un tel choix, des stratégies mises en place pour s’en sortir, des aides proposées, etc. Quant aux conclusions, elles méritent bien leur propre article. Bref, revenons à notre visite, et à sa dernière étape : le debriefing. Les directeurs des EBM ont été très impressionnés par la maitrise de l’anglais par les élèves, en particulier par la débrouillardise dès la première année d’immersion. Malgré une matière complexe et une difficulté langagière, ils ont vu des élèves participer au cours et oser poser leurs questions. Ce qu’ils ont visité n’est autre qu’une section d’immersion épanouie, où la Direction, les élèves et les professeurs ont chacun trouvé leur place.
Bref, nous avons bien raison d’être fiers de notre immersion, et il fallait bien une visite un peu particulière pour nous le rappeler !
Anaïs Larue
