L’avenir de la planète… “Je suis prêt à agir mais les autres?”

Dans le cadre du cours de géographie, nous sommes allés voir « C’est notre Terre 2. De Kyoto à Copenhague », une exposition de plus de 700 m² dédiée à l’avenir climatique de la planète et l’enjeu de Copenhague 2009. A notre grand étonnement, cette exposition était vraiment chouette ! Nous qui pensions avoir quelque chose d’assez vieillot avec un guide qui parle, parle, parle,… Enfin bref quelque chose d’ennuyeux qui nous dégouterait des sorties scolaires à vie ! Eh bien non, c’était beau et très bien fait, de plus ces sujets sont aussi abordés sous formes de jeux assez amusants. Les pièces étaient décorées avec des illusions d’optiques donnant l’impression qu’elles se prolongeaient bien plus loin, et c’est là qu’on peut admirer les gens vérifiant que ce qu’ils ont devant les yeux est bien une image ou un vrai passage. Il faut dire que tout ces jeux de lumières, ces illusions, ces décors etc., nous donnaient l’impression d’être transportés ailleurs, tantôt dans un supermarché tantôt dans un métro puis dans un restaurant et ainsi de suite. La première salle où nous sommes rentrés était assez…effrayante. Il faisait sombre et devant nous se trouvaient des sculptures de tailles réelles de personnes tenant chacune à hauteur du visage une horloge faisant un tic-tac incessant qui résonnait dans toute la salle et le tout était accompagné d’une lumière rouge qui faisait ressortir ces sculptures dans une ambiance un peu sinistre… Brrr digne d’un film d’horreur !


Ensuite la seconde salle la plus incroyable (en tout cas pour moi) et la plus intéressante était la reproduction d’un supermarché avec une multitude d’aliments exposés sur les rayons près de la caisse, le tout ressemblait exactement à un supermarché et tous les murs étaient recouverts d’illusions d’optique vraiment incroyable. Pourquoi le plus intéressant ? Parce que nous pouvions, à l’aide d’un petit scanner… scanner des aliments au choix qui, par exemple, représentait un repas du soir. Le résultat que nous obtenions n’était évidemment pas le prix mais le nombre de grammes de CO2 dégagé pour l’importation et le transport de ces produits jusque chez-nous. Les chiffres étaient assez interpellant et ahurissant, maintenant je ne regarderai plus jamais un paquet de pâtes de la même façon!

Ce qui est dommage par contre, et c’est le seul point négatif dans cette sortie, était le peu de temps que nous disposions pour découvrir pleinement cette exposition car chaque élève devait remplir un questionnaire assez, non plutôt très volumineux et qui plus est, compliqué. Du coup, notre principal objectif était de compléter ce questionnaire avant l’heure fatidique et heureusement, c’est là qu’on peut compter sur la solidarité entre élèves. Attention, ce n’était pas du recopiage, juste de l’aide entre camarade et de la recherche d’inspiration ! Oui, oui vraiment. De plus, comme si ça ne suffisait pas, à la sortie de l’exposition nous avons tous reçu un deuxième questionnaire aussi compliqué que le précédent et interdiction de s’aider de l’autre questionnaire ou de retourner dans l’exposition chercher les réponses. Eh oui, vous ne pouviez compter que sur votre mémoire et c’était évidemment la cata ! Alors vous pouviez toujours essayer de compter sur la chance du débutant ou sur votre instinct en vous disant : « Hmm oui celui -là je le sens bien, il me parle plus que les autres… » Soyons francs, est-ce que vous pensez vraiment que ça marche ?

Le sondage réalisé après la visite apporte un résultat surprenant.

Enfin bon, après ce fastidieux questionnaire voici venu le temps du sondage avec une première partie demandant aux élèves ce qu’ils étaient prêts à faire parmi une liste d’actions destinées à réduire leurs émissions de CO2 et une deuxième nous demandant d’estimer le pourcentage d’élèves qui réaliseront celles-ci. Le résultat obtenu en comparant ces deux parties était que les élèves, en majorité, étaient plutôt nombreux à s’engager à les réaliser mais par contre ils sous-estimaient largement l’implication des autres dans celles-ci. En bref nous arrivions à des élèves motivés et prêts à s’impliquer mais peu convaincus pour l’intérêt des autres sur leurs émissions de CO2. Comme quoi même si on ne le voit pas, beaucoup se sentent concernés par le réchauffement climatique et cet intérêt sera sûrement renforcé par cette superbe exposition qui valait vraiment le détour.

Pour plus d’infos : www.expo-terra.be

An Nguyen

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One Thought to “L’avenir de la planète… “Je suis prêt à agir mais les autres?””

  1. quentin

    C’est vrai que c’était une bien belle excursion mais quand j’ai vu qu’il y avait un deuxième questionnaire a la fin que je l’ai baclé tellement le premier était trop long et dur mais bon ca m’a bien plus quand même

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