Jean XXIII’s got talent !!!

E : Y a-t-il des sacrifices à faire pour pouvoir pratiquer ce sport à ce niveau-là ?

L : Ça prend beaucoup de temps. Il y a beaucoup de fêtes, d’anniversaires auxquels je n’ai pas été. À la Noël ou au Nouvel An, j’étais tout le temps en entraînement donc ce n’est pas évident parfois… C’est clair qu’il a des sacrifices à faire… à tous les niveaux.

E : Est-ce que tu dois suivre un régime alimentaire spécifique ?

L : J’aurais dû parce qu’en compétition internationale on m’enlevait déjà des points parce que j’étais trop grosse. Normalement j’aurais dû maigrir de six kilos mais j’ai toujours aimé manger… mais c’est clair que pour participer à des tournois en Russie je suis trop grosse et on me retire d’office des points.

E : As-tu déjà eu des moments de « ras-le-bol » ?

L : Oui, aux compétitions, aux stages et aux moments où j’avais beaucoup à faire pour l’école.

E : Qu’est-ce que tu dirais pour inciter les gens à commencer ce sport ?

L : C’est un sport qu’il faut commencer étant jeune. Ne pas se laisser impressionner par les filles qui font mieux parce que tout le monde est capable d’y arriver.

E : Quels conseils donnerais-tu à une débutante (la GRS est une discipline exclusivement féminine, ndlr)  ?

L : Il faut être courageuse et avoir beaucoup de souplesse. (Décidément, ce mot revient souvent ^^, ndlr)

E : Pour finir, est-ce que cela en vaut la peine tous ces sacrifices ?

L : Moi, je ne regrette rien et je trouve que ça m’a apporté une bonne expérience.

Tracy Heindrichs et Marie-Grâce Umutoniwase