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Soutenez un ancien élève du collège à The Voice Belgique ce lundi 28 mars !

Emanuel Vilardi, ancien élève du collège Jean XXIII, a réussi le casting de The Voice 2022 avec le talentueux groupe Arthmony qu’il forme avec sa sœur. Ils ont gagné l’épreuve des blinds et du K.O. en séduisant BG Scott et Christophe Willem. En exclusivité, Emanuel nous a consacré quelques minutes pour une interview malgré un planning de répétitions très chargé pour le Live de ce mardi 15 mars. D’ailleurs, n’hésitez pas à le soutenir grâce aux votes du public lors du direct sur la RTBF !

Emanuel et Donata Vilardi du groupe Arthmony. ©  Arno Partissimo / Arthmony

Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre groupe Arthmony ?

Arthmony est un groupe formé par ma sœur, Donata et moi depuis 2012. C’est petit à petit qu’on a commencé à faire des petites “cover” et qu’on s’est dit pourquoi pas aussi composer des musiques à nous.  Du coup, c’est plus ou moins en 2013-2014 qu’on a commencé à faire des petits concerts où on pouvait aussi un peu exprimer notre univers musical. Depuis 2014, on a enchaîné les dates jusqu’à aujourd’hui où on est en train de participer à the Voice.

Vous souvenez-vous de votre premier concert ?

Notre tout premier concert, c’était en 2013 parce que j’étais encore au collège Jean 23 et j’avais joué au « Petit chapeau rond rouge » à Etterbeek et c’était la première fois qu’on avait joué en live avec un public qui était en grande partie des étudiants du collège.

Pourquoi « Arthmony » ?

Quand j’étais en première secondaire, on avait fait un travail sur les origines de notre nom de famille et j’étais tombé sur un texte expliquant que Vilardi signifiait chasseur d’ours. Du coup, pour le petit clin d’œil, on a cherché à traduire le mot « ours » en celte ou ancien breton car on adorait l’univers celtique. Arth signifie donc ours et Arthmony, l’harmonie des Vilardi ou l’harmonie des ours.

Tu es un ancien élève du collège, quel a été ton parcours ensuite ?

Je suis arrivé en 4e au collège Jean 23 et ça a été vraiment 3 années incroyables et en plus j’ai encore énormément de contacts avec des élèves de 4e. J’ai pris ensuite une année sabbatique et après j’ai commencé des études à l’ISALT en management du tourisme. Ensuite, on a fait une tournée, notre premier album et on devait refaire une autre tournée pour pouvoir promouvoir l’album mais il y a eu le COVID et tout s’est arrêté. Cela nous a permis de se remettre en question sur ce qu’on voulait faire et on s’est dit que The Voice était l’occasion de se redonner un élan après ces deux années d’inactivité.  Mais la période collège a été assurément le moment du début du groupe où on a commencé à composer et à écrire.

As-tu encore un souvenir ou une anecdote du collège Jean XXIII ?

Emanuel Vilardi au FA7 festival en 2014 (Jean XXIII). Photo de B. Brauns

Je me rappelle qu’on avait organisé au collège un festival FA7, je ne sais pas si vous le faites encore, mais j’avais joué avec quelques potes comme Alexis Francotte ou Mélanie Verschueren et c’était une de mes premières scènes ouvertes et franchement, c’était vraiment génial, ça a toujours été une ambiance de dingue au collège et du coup que des bons souvenirs.

Malheureusement, il n’y a plus le festival FA7 mais accepteriez-vous de participer si une nouvelle édition devait avoir lieu ?

Oui d’office ! Avec joie.

The Voice est le premier concours auquel vous participez ?

Oui, c’est le vrai premier concours important que l’on fait en direct, à la télé. Sinon, on avait déjà participé au Festival Emergenza et au concours l’Envol des cités qui était une tournée dans les grandes villes du Hainaut. Cette petite tournée était très sympa, ça nous a servi de tremplin et ça nous avait énormément appris en ce qui concerne la gestion du temps, du chant, de la présence sur scène donc c’était assurément une bonne école et je pense que c’est grâce à ça aussi qu’aujourd’hui on est bien préparé pour affronter un stress comme celui qu’on rencontre à The Voice.

Qu’est-ce qui est le plus stressant dans le concours ? 

Le plus stressant c’est le fait d’être un duo sur scène et du coup, on est plus sous le feu des projecteurs car on propose quelque chose de différent et on peut être plus facilement sujet à la critique. Mais d’un autre côté, cela nous motive d’en faire encore plus et le fait d’être accompagné de ma sœur, ça nous soude encore plus.

Un autre élément stressant, c’est le fait de passer à la télévision qui est nouveau pour nous. Il faut toujours être à 100% mais c’est très intéressant de rentrer dans cet univers-là car on apprend beaucoup.

Comment se passe la collaboration avec Christophe Willem ? 

Franchement, c’est magnifique. Je suis vraiment content de cette rencontre parce que Christophe c’est quelqu’un qui est incroyable ! Il est humain et reste humble après toute la carrière qu’il a vécue ! C’est quelqu’un qui reste très terre à terre, il a un contact facile avec les personnes et ça permet aussi de pouvoir vivre cette aventure de manière plus relax. On sent vraiment qu’on a un allié avec soi, que la relation est réelle et sincère et il nous apporte énormément aussi en nous donnant de bons conseils. Donc franchement on est trop contents et fiers de pouvoir travailler avec lui.

Justement, en parlant de conseils, qu’elle a été celui le plus important ?

Arthmony à The Voice
RTBF

Le plus important et le plus difficile à mettre en œuvre, c’est celui de vivre le moment et de profiter de la chance d’être là où nous sommes sans penser au fait qu’on est dans The Voice. Parce que, avec les caméras, les workshop, les préparations, les répétitions, c’est facile de se faire submerger par le stress mais nous sommes bien entourés par des équipes bienveillantes qui permettent de vivre cette aventure dans cet univers assez incroyable.

Pour revenir sur vos chansons et vos créations, comment définiriez-vous votre style musical ?

On est un groupe indie folk et on tend parfois sur du rock et de la country. Pour ce qui est de notre univers musical, on aborde principalement dans nos chansons les problèmes de la vie mais aussi de société tout en évitant de faire de la politique. On essaie aussi, au travers de nos chansons, de parcourir toutes les émotions vécues au quotidien, de la plus banale à la plus importante comme l’amour, le deuil.

Quelles ont été vos influences ? 

Les quelques groupes qui nous ont influencés sont : Damien Rice, Bob Dylan, Neil Young, Led Zepplin. Le rêve ultime serait de pouvoir collaborer avec Damien Rice car ça été l’étincelle de notre histoire avec Arthmony ; ce sont ses chansons qui nous ont permis de sortir nos créations. On a déjà eu de super collaborations comme le guitariste de Zucchero et on a enregistré un morceau en studio avec le saxophoniste Amadeo Bianchi lors d’un concours en Italie. On espère bien sûr que l’on en aura encore beaucoup d’autres !

Un message ou un conseil aux jeunes qui voudraient se lancer dans une carrière musicale ou artistique ?

Il faut croire en son projet, avoir confiance en soi, garder espoir malgré les contraintes liées aux études et au boulot, être entouré des bonnes personnes et se battre pour les choses qu’on aime, pour ce qui nous rend heureux car nous n’avons qu’une seule vie.

Un tout grand merci de nous avoir consacré du temps, bonne chance pour la suite du concours et au plaisir de vous revoir au Collège Jean XXIII !

Interview réalisée par S. Fontenelle et S. Cuvelier

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2 Thoughts to “Soutenez un ancien élève du collège à The Voice Belgique ce lundi 28 mars !”

  1. Godbille

    Belle aventure ! Vos concerts sont super ! Bonne continuation !

  2. Joelle Vancampenhout

    Magnifique interview … Merciii
    J’adore vos morceaux. J’ai hâte de pouvoir venir vous écouter en concert

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