Dans votre sac ou cartable se trouve l’une de ses peintures. Découvrez l’artiste !

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– Bonjour Maria!

– Bonjour!

– Pour commencer, pourrais-tu expliquer comment est venu ce goût pour la peinture ?

– Oui, bien sûr ! Mon premier contact avec les crayons de couleurs remonte à mes 6 ans quand ma grand-mère m’a acheté un carnet qui apprenait à dessiner les animaux. J’y ai vraiment consacré beaucoup de temps. Cela m’a donné l’envie de faire du dessin et plus tard, de la peinture. En fait, bien que je continuais à dessiner, j’avais délaissé la peinture depuis peu à cause du désordre qu’était devenu ma chambre (rire). Tous les outils nécessaires à l’ouvrage étaient éparpillés. ( Pinceaux, peinture, croquis, etc.) Je repoussais tout le temps le moment de ranger ma chambre. Mais en avril dernier, j’ai décidé de me reprendre en main et j’ai agencé tout ce qu’il fallait. Et là, je me suis enfin remise aux arts plastiques.

– Suis-tu des cours de dessins ou d’autres formations particulières ?

– Non, j’ai toujours été réticente à me soumettre aux canons académiques. Cela fait 6-7 ans que je travaille en autodidacte et ça me convient parfaitement. J’ai mon propre style, ma propre démarche.

– Quelle a été ton inspiration pour ton œuvre « L’enfant japonais » ?

– Tout a commencé lorsque j’ai appris que c’était le trente-cinquième anniversaire de Mme Limpens (qui est, au passage, une très bonne prof et une super titulaire).  Pour l’occasion, je lui ai peint le tableau que vous pouvez maintenant voir sur la quatrième de couverture du journal de classe. Pour le créer je voulais aller dans une gamme de couleurs que j’aime plutôt bien : blanc, bleu, jaune et rose. Représenter le Japon était aussi important pour moi, c’est un pays dont j’admire les paysages et la culture. Et en ce qui concerne l’émotion mise dans le tableau ( et mes œuvres en général), c’est une somme de toutes les choses que mes sens perçoivent et qui me procurent des sensations (une conversation, une odeur, un panorama, etc.) C’est en fait  assez subjectif comme vision, à la manière des impressionnistes.

– Comment as-tu appris à peindre et quels types de dessins te conviennent le mieux?

– J’ai appris à peindre par pure répétition,  en m’entrainant à « re-peindre » parfaitement les toiles de grands artistes tels que Van Gogh, Klimt, etc. Il faut avant tout comprendre ce qu’on aime dans ces toiles pour pouvoir créer son style et apprendre les différents procédés picturaux de ces classiques. Et en ce qui concerne mes types de dessins préférés, je me sens particulièrement à l’aise avec le fusain mais j’adore découvrir des nouvelles techniques avec le pinceau, le bic ou tout autre moyen de m’épancher sur la toile ou sur la feuille.

– Merci pour cette interview !

Nous vous invitions à aller voir sa page Instagram où elle publie activement ses peintures récentes.

El Hamidine Naïm

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