Journée « Gros pull » le mercredi 16 février

Encooore une journée avec un titre bizarre, tu vas te dire. Encore une journée que tu comprends rien à l’intérêt même de la faire. Peut-être que tu as déjà lu toutes ces infos et que tu ne t’en souviens même pas. Si tu n’as jamais rien pigé à tout ce blabla, mec, cet article est pour toi.

C’est quoi cette journée ?

C’est tout simplement une journée où on va baisser la température de deux degrés à l’école. En soi, rien de grave. Y’a pas le feu.

Ça va faire quelle différence incroyable qu’on le fasse ou pas ?

Deux degrés, ça paraît rien comme ça, on se dit que ça va rien faire comme changement. Et c’est là que tu te trompes gravement ! Ça fait une grosse différence au niveau de la consommation. Si, si.

On va vraiment devoir mettre un gros pull?

Pour tout te dire, 2°, tu le sens même pas. Donc non, tu ne vas pas être obligé de porter le gros pull qui gratte de Mamie ! Évite de te ramener en maillot quand même, vaudrait mieux pas.

C’est quand?

Le dernier jour de cours, le vendredi 12 février. A la base, on voulait le faire le 16, en hommage de l’anniversaire de la signature du protocole de Kyoto, mais baisser le chauffage avec personne à l’école, ça aurait fait bizarre.

Il vient quand le moment où tu commences à citer des chiffres ?

Euh, si tu y tiens. 2° en moins, c’est 15% d’économie de CO2. Ça représente rien pour toi, l’unité « CO2 » ? Dis-toi juste que ça fait vachement beaucoup.

En gros, on doit faire quoi, nous, élèves ?

Rien ! Vous devez juste vous assoir sur vos chaises, comme d’habitude, et suivre les cours, en attendant la sonnerie, comme d’habitude. Je te vois venir, tu peux toujours essayer de faire comme si tu étais en train de mourir de froid pour qu’on annule les cours, ça marchera pas. Malheureusement.

T’as oublié de passer le lien pour avoir plus d’informations !

C’était pour voir si tu étais attentif.

http://www.effetdejeunes.be/fr/grospull.htm

Si on doit rien faire, et qu’on va rien sentir, pourquoi que tu nous préviens?

…Pour te faire parler.

Eva Seifarth