Flash-back sur une retraite à la ferme

Premier jour de février, un mercredi matin sous la grisaille, nous voici à la Gare Centrale prêts à embarquer dans un train en direction de la ferme Dorlou, près de Ath. Mauvaise nouvelle, les accompagnateurs de trains de la Gare du Midi ont entamé une grève sauvage. Quid de notre train ?

Sur le tableau des départs, le rouge semble prédominer sur le vert tant le nombre de retards est important. Notre train est finalement annoncé à l’heure initiale… Soulagement de courte durée !

En effet, arrivés à la Gare du Midi, nous patientons plus d’une heure avant d’enfin redémarrer.

Nous voilà donc arrivés à la ferme où nous passerons nos journées. Au programme :

Entretenir la ferme, nourrir les animaux, ramasser les œufs, couper les branches des arbres,…

Par ailleurs, nous découvrons au moyen d’activités et de jeux organisés par l’ASBL Quinoa, les lois et principes qui régissent la production, la commercialisation et le partage des ressources agricoles et naturelles dans le monde. À l’aide d’exemples concrets, nous prenons conscience de l’impact de nos choix économiques aussi insignifiants qu’ils semblent être. Nous comprenons également à quel point ce mécanisme est complexe et qu’il est, dès lors, extrêmement compliqué de trouver des solutions permettant la souveraineté alimentaire dans un monde où de puissants groupes financiers et commerciaux semblent détenir le pouvoir.

Notre présence dans une ferme biologique, nous a également permis de voir que la problématique de l’alimentation nous concerne tous où que nous nous trouvions dans le monde.

Point positif : les animatrices de Quinoa veillent à nous informer sans jamais nous faire culpabiliser.

Après ces activités, nous passons d’agréables mais très froides soirées dans une maisonnette plutôt vétuste.

Nous quittons la ferme des Dorlou le vendredi en milieu de journée, laissant derrière nous les élèves participant au projet Maroc, et rejoignons notre capitale enneigée.

Gaëtane Smets

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