Evelyne Lecloux, une judokate passionnée

Dans la rubrique “Jean XXIII’s got talent !!!”, nous vous proposons cette fois une rencontre avec Evelyne Lecloux (6T1) passionnée par le judo. Championne du Brabant en 2008 et cinquième aux championnat de Belgique dans sa catégorie… elle ne manque ni de volonté ni de talent !

« Quand as-tu commencé le Judo ? »

J’ai commencé à sept ans, tout d’abord, à Schaarbeek. Mais, le club était situé beaucoup trop loin. Ma famille et moi, avons appris qu’un nouveau club avait ouvert tout près de chez moi et comme ma mère connaissait l’un des entraineurs de ce nouveau club, ‘Jiga Sport Academy’ à Boistfort. Mes parents ont décidé de nous y inscrire mon frère et moi.

« Ton frère fait aussi du Judo ? »

Oui, c’est grâce à lui que j’ai commencé. Je le voyais toujours se rendre à son club. Il aimait beaucoup ça et je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? ».

« Qu’aimes-tu dans le Judo ? »

J’aime le judo en lui-même et ce qu’il implique, j’aime le mouvement, les combats. Ce sport apporte aussi beaucoup au niveau du mental comme la concentration, le dépassement de soi, l’entretien de la condition physique. J’aime aussi tout ces enchainements de mouvements et de techniques qui permettent de progresser dans ce sport. J’ai directement accroché et en secondaire, le judo est devenu encore plus important pour moi.

« Explique-moi l’organisation de ce sport (ceintures, compétitions, …).»

Lorsqu’on débute, on reçoit une ceinture blanche. Normalement, les ceintures sont données, évoluent dans les couleurs, par tranche d’âge. Mais si un homme de quarante ans commence le Judo, en un an, il peut progresser plus vite que d’autres qui ont débuté plus jeunes. Lorsqu’on commence très jeune, on progresse lentement et vers dix-huit ans on obtient la ceinture noire. Pour en revenir aux ceintures, chacune d’elles comprend une série de mouvements qui lui est propre. Au début, les ceintures ne comprennent pas beaucoup de mouvements, deux ou trois pour la ceinture blanche. Après, viennent la distinction avec les mouvements debout et au sol. À la ceinture verte, il y a du kata, enchainement de mouvements à deux, très stricte, très sérieux. C’est un enchainement silencieux, avec des règles bien spécifiques qu’il faut acquérir pour pouvoir envisager les autres ceintures. La ceinture noire englobe tous les programmes. Il y a plusieurs types de ceinture noire, le premier dan, le deuxième et le troisième. Après la ceinture noire, on peut encore progresser et on reçoit des diplômes avec des grades en plus. Il reste la ceinture rouge et blanche qui est le plus haut niveau dans le Judo. Moi, j’en suis à la ceinture marron. Je m’étais dit que j’allais commencer à travailler pour la ceinture noire mais la quantité de travail en rhéto a fait que j’ai dû reléguer le judo après mes études. Les championnats demandent un investissement énorme de la part du judoka. Il faut être à l’avance au cours, il faut étudier pour pouvoir visualiser à l’avance, les mouvements, ce qui est très difficile. Par exemple, pour les figures au sol, il existe plusieurs enchaînements, beaucoup de variantes à connaitre. C’est ça qui est bien dans le judo. Il y a de tout. Il y a des mouvements de hanche, de bras. Si on a des problèmes aux jambes ou autres, on peut travailler une autre partie du corps. Le judo travaille tout le corps. Le programme au sol est beaucoup plus grand que celui debout. Dès qu’on commence, on nous apprend le nom japonais des positions correspondant à notre ceinture. À force de répétition, on finit par tous les connaitre par cœur. Ça devient automatique. Mais durant une compétition, tu n’as pas besoin de connaitre les noms. Il n’y a pas de mouvements imposés mis à part ceux conseillés par l’entraineur. On se retrouve seul devant son adversaire. Mais, on est complètement libre de faire ce que l’on veut comme enchainement, accompagné de petites feintes pour battre l’adversaire.

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